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Programmes inclusifs de lutte contre la COVID-19
FAQs : personnes handicapées
Comment pouvons-nous garantir que les personnes handicapées, les personnes âgées et les personnes âgées handicapées, ainsi que leurs soignants sont intégrées dans tous les programmes de promotion de l'hygiène COVID-19 ?
Comment pouvons-nous garantir que les personnes handicapées, les personnes âgées et les personnes âgées handicapées, ainsi que leurs soignants sont intégrées dans tous les programmes de promotion de l'hygiène COVID-19 ?
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Écrit par Jane Wilbur
Mis à jour il y a plus d’une semaine

L'implication des personnes handicapées, des personnes âgées et des personnes âgées handicapées est la responsabilité de chacun et nécessite l'intervention des ménages et des communautés, des gouvernements et des travailleurs de la santé ainsi que des organisations participant à la lutte contre la COVID-19. En général, une double approche d'intégration et de ciblage est nécessaire pour que ces personnes participent aux programmes. Le diagramme ci-dessous explique cette situation. Il se base sur les personnes handicapées mais correspond aussi aux personnes âgées :

Source : DFID

L'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'UNICEF, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies et HelpAge International conseillent d'impliquer toutes les personnes handicapées et les personnes âgées dans les programmes de lutte contre la COVID-19. Ces conseils sont résumés ci-dessous. Nous expliquons aussi comment les appliquer spécifiquement dans le cadre des programmes d'hygiène.

  1. Pensez à intégrer les personnes handicapées et les personnes âgées lors de la conception de vos programmes de lutte contre la COVID-19 et ajoutez tous les documents nécessaires. Veillez à ce que les budgets prévoient du matériel pour développer les compétences du personnel en matière d'intégration des personnes handicapées et des personnes âgées ainsi que pour toutes les activités de programme et de politique correspondantes.

  2. Procédez à une étude rapide sur le WASH, tout particulièrement les obstacles et les enjeux que les personnes handicapées, les personnes âgées, les personnes âgées handicapées et leurs soignants ont eu à gérer au cours de la COVID-19. WaterAid a élaboré un guide étape par étape sur la manière de procéder. Appliquez l'outil de démonstration du lavage des mains de Wash'Em pour avoir un aperçu des comportements actuels en matière de lavage des mains et voir ce qui empêche la pratique de ces comportements auprès de ces populations. L'audit d'accessibilité de WEDC peut être utilisé pour inciter les personnes handicapées, les personnes âgées et les personnes âgées handicapées à participer à la conception d'infrastructures adaptées. Les personnes qui prodiguent des soins non rémunérés à des amis ou à des membres de la famille peuvent profiter de recommandations, les soignants peuvent recevoir des conseils pendant la pandémie de COVID-19, notamment sur la manière de soutenir les personnes à distance.

  3. Trouvez des solutions pour que les personnes atteintes de handicap, les personnes âgées, les personnes âgées handicapées et leurs soignants participent à toutes les étapes des programmes de la COVID-19, de la planification à l'évaluation. Travaillez avec les responsables communautaires et les prestataires de services pour connaître les ménages qui vivent avec une personne handicapée ou une personne âgée. Pour que les personnes handicapées participent activement, les organisations chargées de la mise en œuvre ne doivent pas oublier que les handicaps ne sont pas tous visibles et que certaines personnes handicapées peuvent être difficiles à identifier parce qu'elles passent la plupart de leur temps à la maison. Les programmes doivent mettre tout en œuvre pour intégrer les personnes d'âge, de sexe et de handicap différents, ainsi que leurs soignants. Il est important de savoir que les besoins de ces personnes ne seront pas tous les mêmes. Il est essentiel que les personnes handicapées, les personnes âgées, les personnes âgées handicapées et leurs soignants participent à la planification, à l'examen rapide, à la conception, à la mise en œuvre, au suivi et à l'évaluation de votre programme. En effet, même lorsque les programmes sont conçus dans un souci d'intégration, ils peuvent encore être difficiles à mettre en œuvre.

  4. Prenez contact avec les organisations de personnes handicapées, les prestataires de services aux personnes handicapées et les associations pour personnes âgées pour établir des partenariats pendant la COVID-19. Dans la plupart des pays il existe des organisations pour les personnes handicapées (OPD). Quand les prestataires de services aux personnes handicapées travaillent avec ces organisations et les associations pour personnes âgées (OPA), ils peuvent apporter leur contribution à chaque étape de votre programme afin de s'assurer qu'il est accessible à tous. Les personnes clés de ces organisations ont la capacité de continuer à travailler avec les gens et à les impliquer dans les communautés lorsque les grandes organisations ne sont pas en mesure de le faire. Cependant, n'oubliez pas que ces organisations peuvent être débordées par les demandes de soutien et de conseils relatifs à la COVID-19. Les OPD et les OPA ont souvent des ressources et des capacités limitées. Il faut donc les aider à maintenir leurs coûts de base, notamment les frais généraux, les efforts pour développer les compétences et l'organisation, ainsi que le financement de toutes activités connexes. Veillez à prendre en compte les personnes que les OPD représentent et assurez-vous que tous les handicaps et tous les sexes sont représentés. Par exemple, certaines OPD sont des organisations intermédiaires, d'autres se concentrent sur des groupes de handicaps spécifiques.

  5. Assistez les personnes handicapées, les personnes âgées, les personnes âgées handicapées et les soignants pour qu'ils puissent prendre les mesures de lutte contre la COVID-19, par ex., donnez aux familles hébergeant une personne handicapée plus de produits d'hygiène (ex., plus de savon ou de produits de nettoyage) ou des articles d'hygiène spécifiques pour répondre à ses besoins (ex. des produits pour l'incontinence et pour l'hygiène menstruelle) et des articles pour aider les personnes en fin de vie. Ceci concerne également les personnes vivant dans des établissements de santé et des centres d'hébergement. En outre, en matière d'hygiène, les besoins en eau de ces familles peuvent être supérieurs à ceux des autres familles. Elles peuvent également ne pas pouvoir se le permettre financièrement, voire même le demander. Les familles vivant avec une personne handicapée, une personne âgée et une personne âgée handicapée peuvent également avoir besoin d'une assistance précise en matière de logement pour être en mesure de pratiquer la distanciation physique. Ce problème peut être traité directement, cependant les DPO et les OPA ou les prestataires de services aux personnes handicapées peuvent intervenir ici. Les personnes souffrant de déficiences intellectuelles et cognitives, peuvent bénéficier de conseils et de documentation pour comprendre le virus de la COVID et la manière de prévenir l'infection. Les soignants peuvent également les utiliser.

  6. Donnez des conseils pour que les structures de soutien et les appareils d'assistance restent propres. Les personnes handicapées, les personnes âgées et les personnes âgées handicapées peuvent avoir besoin de s'accrocher à des structures pour utiliser les installations du WASH et d'autres installations (par exemple, des rampes). Dans les familles, des structures en bois ont pu être construites. Le bois est en effet moins cher que le métal, mais il est plus difficile à nettoyer. Encouragez les gens à peindre ou à vernir le bois. Il sera plus facile à nettoyer et donc plus adapté aux règles d'hygiénique. Ces populations peuvent également utiliser des appareils d'assistance comme des cannes, des fauteuils roulants, des béquilles et des appareils facilitant la communication. Leurs surfaces peuvent facilement être contaminées et doivent être nettoyées régulièrement à l'eau et au savon pour empêcher la propagation du virus. Les utilisateurs de fauteuils roulants trouveront plus de conseils ici. Après avoir nettoyé les produits d’assistance, les mains doivent être lavées au savon. Les produits doivent être nettoyés en entrant et en sortant de la maison, après avoir été en contact physique avec une personne extérieure à la famille, après avoir touché des surfaces à l'extérieur de la maison (par exemple, poignées de porte, balustrade, argent, etc.) et après avoir visité des espaces publics. Il est important que les personnes handicapées, les personnes âgées, les personnes âgées handicapées et les soignants respectent cette consigne. Pour les installations de WASH dans les lieux publics, il faut prévoir le financement des besoins de fonctionnement et d'entretien dans les programmes et envisager le nettoyage régulier des surfaces et des rampes. Pour en savoir plus, consultez nos conseils sur le nettoyage et la désinfection.

7. Faites en sorte que toutes les installations et services de WASH soient accessibles, y compris les postes de lavage des mains. Si des personnes handicapées, des personnes âgées et des personnes âgées handicapées ne peuvent pas atteindre ou tourner le levier de l'installation de lavage des mains, se rendre dans un endroit où l'eau et le savon sont accessibles peut être une épreuve difficile (surfaces contaminées pendant le déplacement) ; elles seront peut-être obligées de se laver les mains une après l'autre. De la documentation explique comment adapter les installations de lavage des mains. Il s'agit du Recueil des technologies du WASH accessibles et du Recueil de l'IDS sur les technologies de lavage des mains dans les milieux à faibles ressources. Effectuez des audits sur l'accessibilité et de sécurité des installations de WASH existantes et nouvelles, pour s'assurer que tout le monde peut les utiliser. Veillez à ce que les personnes souffrant de différents handicaps, d'âges, de sexes et les soignants puissent y participer. Des audits d'accessibilité et de sécurité sont disponibles pour les points d'eau, les latrines, les latrines scolaires, les installations de gestion de l'hygiène menstruelle et les établissements de santé.

8. Pendant la crise de la COVID-19, il est fortement recommandé de se laver, ainsi que de laver son linge, plus régulièrement d'où la nécessité de disposer d'installations accessibles pour faire sa toilette. Le Recueil des technologies du WASH accessibles présentent des modèles d'installations accessibles pour se laver. Il explique également aux personnes handicapées, aux personnes âgées, aux personnes âgées handicapées et aux soignants comment accéder aux appareils d'assistance, notamment les appareils de levage, par l'intermédiaire des prestataires de services aux personnes handicapées et OPA, le cas échéant. Des appareils de levage pouvant être fabriqués localement et à faible coût sont présentés dans les explications du CBM pour faciliter l'hygiène à domicile des personnes handicapées.

9. Appuyez sur la notion de genre en matière de WASH pour les personnes handicapées et les personnes âgées pendant la COVID-19. Il est essentiel que tous les efforts d'intégration des personnes handicapées et personnes âgées tiennent compte de la problématique du genre. Le WASH est en effet une question de genre. Les femmes et les filles ont également des besoins spécifiques en matière de WASH, comme la protection de la santé maternelle, menstruelle et pendant la ménopause. Les femmes et les filles au sein de la famille soutiennent souvent les personnes handicapées et les personnes âgées. Dans Cox’s Bazar au Bangladesh, 41 % des personnes âgées ayant participé au contrôle rapide HelpAge ont signalé le manque de respect pour leur vie privée dans les installations de WASH, plus les hommes âgés que les femmes âgées. Pour plus d'informations sur la prise en compte du genre dans les programmes de lutte contre le virus de la COVID-19, consultez notre documentation sur le sujet.

10. Assurez-vous que les processus de communication et d'exécution du programme de la COVID-19 touchent les personnes handicapées, les personnes âgées, les personnes âgées handicapées et les soignants et qu'ils sont accessibles. Il est essentiel que les messages n'augmentent pas par inadvertance la stigmatisation et la marginalisation des personnes handicapées et des personnes âgées. Les approches en matière d'hygiène, comme le lavage des mains à l'eau et au savon, peuvent être axées sur le changement de comportement d'une personne. Si les gens ne changent pas ou ne peuvent pas changer leurs comportements, cela peut entraîner des reproches et de la colère, qui peuvent s'accentuer lors d'une épidémie. En plus de garantir l'accès aux installations de WASH, tous les messages visant à modifier les comportements en matière d'hygiène doivent être axés sur le soutien mutuel. Dans le Guide WaterAid pour intégrer et renforcer le WASH afin de lutter contre la COVID-19, vous trouverez les choses à faire et les choses à ne pas faire pour que les principes d'égalité et de non-discrimination soient transmis. Dans le tableau ci-dessous, nous nous inspirons de ces conseils et ajoutons quelques points supplémentaires pour intégrer les personnes handicapées. L'application Humanitarian Hands on Tool (HHoT) de CBM est un guide étape par étape sur le travail humanitaire réalisé sur le terrain. Les cartes en lien avec la COVID-19 englobent la communication, le lavage des mains et l'hygiène. Cette courte vidéo donne un aperçu de l'application HHoT. L'UNICEF propose aussi des conseils et des astuces pour communiquer de façon claire.

Stratégie pour l'hygiène et le changement de comportement en faveur des personnes handicapées et des personnes âgées :

À faire : Communiquez en renforçant l'esprit communautaire et les mesures collectives. Utilisez des termes comme "nous", "ensemble".

À ne pas faire : Se concentrer uniquement sur les messages à caractère individuel qui s'adressent à une personne en particulier.

À ne pas faire :Utiliser des déclencheurs émotionnels comme la honte, la culpabilité ou la peur - nous avons la responsabilité d'éviter le sentiment de reproche ou l'hystérie.

À ne pas faire : Utiliser un langage négatif.

À faire : Présentez des femmes, des hommes, des filles et des garçons avec différents handicaps et différents âges dans le cadre de groupes et d'activités communautaires dans le matériel de communication.

À ne pas faire : Ajouter seulement des images de personnes souffrant de handicaps physiques - développer du matériel de communication qui présente des personnes souffrant de divers handicaps.

À faire : Montrez des personnes handicapées et des personnes âgées qui soutiennent les autres ou interagissent.

À ne pas faire : Mettre à l'écart les personnes handicapées et les personnes âgées dans les illustrations représentant des groupes de personnes.

À faire : Contestezles inégalités entre les sexes en représentant des hommes et des garçons soutenant des personnes handicapées.

À ne pas faire : Intervenir directement auprès d'un groupe de personnes (par exemple, les femmes, les filles, les mères) pour parler de sa responsabilité en faveur du "changement de comportement" - il s'agit plutôt de parler des parents, des familles, des proches et des soignants professionnels qui soutiennent les personnes handicapées.

À faire : Identifiez et répondez aux divers besoins des personnes souffrant de différentes déficiences et de leurs soignants.

À faire : Décrivez une série d'installations de lavage des mains qui témoignent des contraintes locales mais qui sont adaptées à de besoins.

À ne pas faire : Utiliser des approches trop vagues qui suggèrent que chacun peut changer de comportement sans aucune adaptation spécifique.

À faire : Adaptez les messages destinés aux soignants de personnes handicapées et de personnes âgées en mettant l'accent sur l'importance de leur intervention en matière d'hygiène des mains et d'hygiène personnelle. Cela couvre aussi la gestion de l'hygiène menstruelle, de l'incontinence et le nettoyage des appareils d'assistance utilisés.

À faire : Utilisez ou mettez l'accent sur les conseils et documents existants pour les soignants qui encadrent des personnes souffrant de troubles de l'apprentissage, d'Alzheimer, de démence et d'autisme pendant la COVID-19.

À faire : Encouragez les réseaux de soutien social pour les soignants (lorsqu'ils existent), ou aidez les DPO et les OPA à les développer.

À ne pas faire : Oublier que les soignants ont besoin de soutien et d'informations pour savoir comment aider une personne à maintenir une hygiène personnelle de manière indépendante tout en veillant à ce qu'elle soit protégée de manière adéquate.

À faire : Assurez-vous que les informations sont accessibles. Procédez de la manière suivante :

  • Rendez les illustrations attractives en ajoutant du texte et utilisez un langage local simple.

  • Utilisez des polices de grande taille, des images et des textes à fort contraste (qui conviennent aux personnes souffrant de déficience de la vision des couleurs), imprimez les documents sur du papier mat.

  • Utilisez le langage des signes, la lecture facile, un langage simple, le support audio, le Braille, les sous-titres, des modes de communication performants et alternatifs.

  • Les informations données doivent être simples. Répétez-les. Utilisez le matériel à distribuer pour renforcer les messages destinés aux personnes souffrant de handicaps intellectuels ou cognitifs.

  • Veillez à ce que toutes les personnes qui interviennent dans le cadre de la COVID-19, y compris les soignants et les professionnels de santé communautaires aient reçu une formation pour communiquer efficacement avec les personnes handicapées et les personnes âgées.

À ne pas faire : Compter uniquement sur les solutions high tech pour communiquer. Tout le monde n'a pas l'internet ou un téléphone, et les technologies ne sont pas nécessairement accessibles.

À faire : Dans le cadre de l'approche "Ne pas nuire", procédez à une évaluation des risques avant et pendant votre programme :

  • Surveillez les critiques négatives (par exemple sur les médias sociaux), notamment les commentaires désobligeants à l'égard des personnes handicapées ou des personnes âgées.

  • Supprimez les commentaires négatifs et informez

  • Vérifiez que l'approche n'amplifie pas ou ne rejette pas la faute sur un groupe (ou que le public l'interprète comme tel).

  • Développez des mécanismes permettant aux personnes handicapées et aux personnes âgées de transmettre des plaintes et d'obtenir un retour.

À ne pas faire : Privilégier ou mettre à l'écart les "appels" de personnes ou d'une partie de la population. Elles pourraient alors être sur la défensive ou avoir des réactions hostiles.

À ne pas faire : Utiliser les termes comme "victime", "infecter" ou "propager à d'autres".

11. Si vous intervenez en personne dans les communautés, assurez-vous que les programmes impliquent activement les personnes handicapées, les personnes âgées, les personnes âgées handicapées et les soignants. Dans de nombreux contextes, les activités en personne sont réduites au minimum. Toutefois si vous avez évalué le risque dans votre contexte et que vous avez la garantie que la participation de ces populations est sûre et ne présente pas de risques supplémentaires de contracter la COVID-19, il existe toute une série de moyens simples de rendre la programmation participative. Pour commencer, ne supposez pas que les personnes handicapées ou les personnes âgées n'assistent pas ou ne participent pas à la promotion de l'hygiène par manque d'intérêt. Il peut y avoir toute une série d'obstacles qui empêchent leur participation et il est important de les comprendre. Lorsque vous commencez à travailler dans une communauté, travaillez avec les responsables locaux, les OPD et les OPA pour les informer de votre projet de programme. Ils vous aideront à identifier les personnes handicapées dans leur communauté. Si vous organisez de petites rencontres en groupe avec distanciation physique, celles-ci doivent être proches des foyers des personnes handicapées ou des personnes âgées. Lors de ces rassemblements, les personnes handicapées, les personnes âgées et les personnes âgées handicapées peuvent être encouragées à s'asseoir devant. Si les personnes doivent se déplacer pour accéder aux services du programme (par exemple dans les centres de santé ou les points de distribution publics), un transport spécial peut être organisé pour les personnes handicapées et les personnes âgées. Si vous créez des comités de WASH, encouragez activement les personnes handicapées et les personnes âgées à y participer et soutenez-les ensuite pour qu'elles puissent le faire efficacement et en toute sécurité. Effectuez des visites de suivi supplémentaires dans les familles ayant une personne handicapée ou une personne âgée à domicile car les personnes ne se sentent pas toujours à l'aise pour poser leurs questions ou parler de leurs besoins en matière de WASH devant les autres. Si les promoteurs de l'hygiène effectuent des visites dans les foyers, assurez-vous qu'ils posent cette simple question : "Tout le monde dans la famille peut-il utiliser cette installation de lavage des mains facilement ?" Utilisez cette question pour susciter la discussion et encourager les gens à adapter les installations pour les adapter au milieu.

12. Encouragez l'intégration des personnes handicapées et des personnes âgées dans les services de santé. Il s'agit notamment de sensibiliser le personnel au handicap et à la vieillesse, à l'obligation de proposer des services de santé sans discrimination, à la manière de communiquer efficacement avec les personnes souffrant de diverses déficiences et à veiller à ce que les installations de WASH soient accessibles dans les établissements de santé.

13. Sensibilisez les gouvernements et les autres organisations sur l'importance des mesures d'intégration des personnes handicapées dans les politiques d'hygiène, les plans et les stratégies de mise en œuvre. Lorsque vous faites un travail de stratégie et de sensibilisation, insistez pour intégrer les personnes handicapées et les personnes âgées dans le processus.

14. Recherchez des preuves. Tirez les leçons d'autres épidémies et analysez vos propres expériences en matière d'organisation pour programmer l'intégration dans le cadre de la lutte contre le virus de la COVID-19. Recueillez les données concernant le sexe, le handicap et l'âge. Il s'agit aussi bien de recueillir des données qualitatives que quantitatives. Le DFAT, DFID et autres donateurs conseillent d'intégrer la courte série de questions du Groupe de Washington à la collecte de données régulière afin de différencier les données sur le handicap. Recueillez les données concernant le sexe et l'âge par tranches de 10 ans (50-59, 60-69, 70-79, 80+). Appliquez une stratégie de données distinctes selon le sexe et l'âge pour s'assurer que les activités de WASH sont appropriées et ciblées pour répondre aux besoins des personnes handicapées, des personnes âgées et des personnes âgées handicapées dans les contextes humanitaires.

Pour en savoir plus sur la prise en compte du handicap et du vieillissement dans les programmes de promotion d'hygiène pendant la COVID-19 :

Notes de révision

Rédigé par : Jane Wilbur

Vérification initiale : Hannah Kuper, Islay Mactaggart, Sian White, Chelsea Huggett

Vérification secondaire : Bethany Caruso, Diana Hiscock, Islay Mactaggart

Article mis à jour le : 08/09/2020

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