Quinze pour cent de la population mondiale souffre d'un handicap, soit une personne sur sept. Les personnes handicapées sont "les personnes souffrant de déficiences physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles à long terme. La présence de diverses contraintes peut entraver leur participation totale et concrète à la société sur un pied d'égalité avec les autres". Parmi ces personnes :

Il existe donc une importante ressemblance entre les populations âgées et les populations handicapées. Il faut en tenir pour concevoir et mettre en œuvre un programme de lutte contre la COVID-19. Les exigences sont également différentes pour les personnes handicapées qui ne sont pas âgées et pour les adultes âgés qui ne sont pas handicapés. Ceci doit être pris en compte. Vous trouverez ci-dessous, des explications pour chacun des groupes qui se recoupent.

Intégrer les personnes handicapées et les personnes âgées, c'est reconnaître les droits fondamentaux de l'homme

L'ONU reconnaît que sans les droits humains en matière d'eau et d'assainissement, les autres droits de l'homme ne peuvent être respectés. Cela inclut la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées (CRPD), qui a été signée par 163 pays, et qui stipule que les réponses humanitaires doivent tenir compte du handicap (article 11). Récemment, le secrétaire général des Nations Unies a exhorté les gouvernements "à placer les personnes handicapées au cœur de la lutte contre la COVID-19 et des efforts de reprise, ainsi qu'à consulter et faire participer les personnes handicapées". Bien que les exigences internationales en matière de réalisation des droits des personnes âgées soient implicites dans un certain nombre de traités (notamment la CDPH, la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, les droits économiques, sociaux et culturels et les droits civils et politiques), toutes références explicites aux personnes âgées dans les conventions internationales relatives aux droits de l'homme est limitée.

L'application des principes des droits de l'homme (égalité et non-discrimination, participation, transparence, responsabilité et durabilité) pour lutter contre la COVID-19 peut réduire les inégalités en matière d'accès au WASH et aux services de santé, ainsi que la participation aux activités journalières. Les programmes d'hygiène et de prévention contre le virus de la COVID-19 au niveau communautaire peuvent permettre également aux acteurs du WASH de pratiquer le WASH inclusif... une priorité pour le secteur depuis quelques années.

Pour en savoir plus sur la prise en compte du handicap et du vieillissement dans les programmes de promotion d'hygiène pendant la COVID-19 :

Notes de révision

Rédigé par : Jane Wilbur

Vérification initiale : Hannah Kuper, Islay Mactaggart, Sian White, Chelsea Huggett

Vérification secondaire : Bethany Caruso, Diana Hiscock, Islay Mactaggart

Article mis à jour le : 08/09/2020